Avez-vous décidé de travailler en tant que kinésithérapeute libéral en France, mais vous ne savez pas par où commencer ? Ou préférez-vous trouver la clinique idéale avant de vous lancer dans cette nouvelle aventure ? Ne vous inquiétez pas ; voici cinq aspects clés que vous devez connaître avant de commencer à travailler dans une clinique en France, et dont on ne vous a probablement jamais parlé.

1. ZONAGE

Vous avez probablement envisagé de rechercher une clinique en fonction de son emplacement. Oui, moi aussi, j'aimerais travailler près de la plage dans des villes comme Montpellier ou Nice. Mais saviez-vous que les kinésithérapeutes ne peuvent pas exercer où ils le souhaitent ?

Comme vous pouvez le voir sur la carte de zonage, la France est divisée en cinq zones différentes allant des plus défavorisées (très sous-dotée) aux plus saturées (sur-dotée). Les zones où la demande et le besoin de kinésithérapeutes sont les plus importants reçoivent des aides de l'État pour l'installation, tandis que dans les zones où la demande est moindre, il est plus difficile d'obtenir de bonnes conditions de travail en raison de la forte concurrence.

Si vous avez déjà consulté la carte, vous pensez probablement : « C'est bien, mais je ne veux pas m'installer au milieu de nulle part. » Ne vous inquiétez pas, car le zonage est important, mais ce n'est pas le seul facteur à prendre en compte. D'autres indicateurs, tels que la ZFU et la ZRR, peuvent également vous aider à prendre une décision.

2. ZFU

Une Zone Franche Urbaine (ZFU) est une zone désignée par le gouvernement français pour encourager le développement économique et social. En vous installant dans une zone ZFU, vous pouvez bénéficier d'exonérations fiscales, comme l'exonération des impôts sur vos revenus annuels (chiffre d'affaires ou CA en français).

Pour profiter de ces avantages, certains critères doivent être remplis, comme l'embauche d'un pourcentage de salariés résidant dans la même ZFU. En tant qu'assistant libéral, vous n'avez pas à vous soucier de ces formalités, car elles sont gérées par le titulaire de la clinique. Cependant, il est utile de savoir si la clinique qui vous intéresse se trouve dans une ZFU, car cela vous permettrait de bénéficier automatiquement de l'aide et d'éviter de payer des impôts pendant cinq ans.

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3. ZRR

La Zone de Revitalisation Rurale (ZRR) est similaire à la ZFU, mais se trouve dans des zones rurales plutôt qu'urbaines. Elle est conçue pour freiner la dépopulation et est idéale si vous préférez la tranquillité d'une zone plus rurale. De plus, alors que la ZFU dure généralement cinq ans, la ZRR peut s'étendre jusqu'à huit ans.

4. RÉTROCESSION D'HONORAIRES (RETRO)

Si vous avez commencé à chercher des offres d'emploi en tant que kinésithérapeute libéral, il est probable que vous ayez vu un pourcentage appelé "rétro". La rétrocession est un accord entre le titulaire de la clinique et les assistants kinésithérapeutes, où il est déterminé quelle partie des revenus du kinésithérapeute est retenue par le titulaire pour couvrir les coûts associés au maintien et au fonctionnement de la clinique, tels que le loyer, l'équipement et l'administration.

La rétrocession varie souvent en fonction des installations et de l'emplacement de la clinique. Par exemple, l'entretien d'une clinique avec balnéothérapie est différent de celui d'une clinique avec un équipement de base. En France, le pourcentage de rétrocession varie généralement entre 20 % et 40 %. Il est crucial que le titulaire et les assistants s'entendent clairement sur les conditions avant de commencer à travailler ensemble pour assurer un bon environnement de travail et éviter de futurs désaccords.

5. DÉPASSEMENT D’HONORAIRES

Si vous êtes kinésithérapeute avec une spécialité particulière et que vous estimez que votre traitement devrait être rémunéré plus que le tarif standard, en tant que libéral, vous pouvez facturer des honoraires supplémentaires. Cependant, vous devez respecter certaines conditions.

En France, les tarifs sont régulés par la sécurité sociale. Habituellement, le prix d'une séance varie entre 15 € et 20 €, selon qu'il s'agisse de séances de 30 ou 45 minutes, et peut augmenter en cas de balnéothérapie. La sécurité sociale ou la mutuelle du patient couvre ce tarif.

Les honoraires supplémentaires sont souvent appliqués en fonction de l'expérience, de la spécialisation ou de la demande du kinésithérapeute. Vous pouvez fixer le prix que vous jugez approprié, mais gardez à l'esprit que la sécurité sociale ne remboursera que jusqu'au tarif standard. Le reste doit être couvert par le patient, il est donc important d'ajuster votre prix à ce que le patient est prêt à payer.

Si vous n'avez pas de spécialisation, vous pouvez également facturer des honoraires dans des cas spécifiques, comme des visites à domicile urgentes ou des consultations en dehors des heures habituelles. Dans tous les cas, le kinésithérapeute doit informer le patient à l'avance si un dépassement d'honoraires est appliqué.

Quel rapport avec votre recherche de clinique ? Certaines cliniques spécialisées ou très demandées appliquent systématiquement un dépassement d'honoraires. Il est donc essentiel de connaître le système sous lequel la clinique travaille et s'il correspond à votre pratique.

Si vous avez des questions ou besoin d'aide pour choisir la meilleure zone en fonction de vos intérêts, envoyez-nous un message et nous vous conseillerons gratuitement. De plus, nous disposons d'un réseau de cliniques prêtes à accueillir des kinésithérapeutes comme vous. Ne vous inquiétez pas des démarches pour devenir libéral ; Kinext s'occupera de tout.

Est-ce vraiment intéressant de s'installer en périphérie d'une ville ? Avec le salaire d'un kinésithérapeute salarié, je dirais que non, mais pour les kinésithérapeutes libéraux, ces critères peuvent faire une grande différence. Je te recommande de chercher une zone bien desservie, avec une forte demande de kinésithérapeutes et où le coût de la vie n'est pas aussi élevé que dans les grandes villes. Si tu cherches bien, tu trouveras !

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